Soutien de Pauline Desmonts au procès de Nicolas Bedos, arrivée main dans la main avec sa compagne

Le jeudi 26 septembre 2024, Nicolas Bedos a comparu lors de son procès pour agression et harcèlement sexuel. Le célèbre comédien est confronté à une plainte d’une femme l’accusant de l’avoir agressée lors d’une soirée en discothèque. Deux autres femmes ont également évoqué des comportements déplacés de la part du réalisateur, bien qu’elles n’aient pas porté plainte.

Lors de son arrivée au tribunal, Nicolas Bedos était aux côtés de sa compagne Pauline Desmonts, main dans la main. Le couple, déterminé et sérieux, a franchi les portes de la salle d’audience.

Nicolas Bedos se défend contre les accusations qui pèsent sur lui

Nicolas Bedos a vigoureusement contesté les accusations d’agression, tout en reconnaissant des comportements parfois limites, attribués notamment à sa consommation d’alcool. Devant la cour, il a déclaré : « Si vous me jugez pour être un lourdingue, un fêtard, un alcoolique occasionnel, un individu désagréable, un dépressif, alors condamnez-moi immédiatement. Mais si vous me jugez comme un agresseur sexuel, je ne le tolérerai jamais ! »

BFMTV on X (anciennement Twitter) : « Agressions sexuelles : un an de prison avec sursis requis contre Nicolas Bedos pic.twitter.com/lL8ZXdiT5H / X »

Agressions sexuelles : un an de prison avec sursis requis contre Nicolas Bedos pic.twitter.com/lL8ZXdiT5H

Nicolas Bedos a souligné qu’il avait entrepris des mesures pour mettre fin à sa consommation d’alcool, ajoutant : « J’ai tout perdu dans cette affaire. Je ne suis pas un agresseur sexuel, je ne le serai jamais. Je ne force pas, je ne persiste pas. Cela ne fait pas partie de ma personnalité. On peut parler de lourdeur, de séduction. Il n’y a pas d’intention sexuelle. Je donne des étreintes aux femmes, aux hommes, aux serveurs, sans distinction. »

Soutien indéfectible de Pauline

Nicolas Bedos a catégoriquement nié avoir eu un geste inapproprié envers la plaignante, affirmant : « C’est un geste qui me répugnerait, vouloir toucher un sexe sous un jean, quelle idée stupide ! Que ce soit sobre ou ivre mort, je ne me permettrais pas un tel geste sur une piste de danse. »

Le verdict sera rendu le 22 octobre, avec une peine d’un an de prison avec sursis requise. Concernant sa compagne, Pauline Desmonts a pris sa défense sur le plateau de l’émission Quelle époque ! : « Je le connais très bien, donc évidemment on pourra dire que je ne suis pas neutre, mais je le connais parfaitement (…) Il travaille avec de nombreuses femmes. Tout le monde sait faire la part des choses en ce qui le concerne (…) Oui, il peut être irritant, excessif, provocateur, mais il n’est pas un agresseur sexuel », a-t-elle témoigné.