De nouvelles personnes continuent de
briser le silence sur le comportement de l’Abbé Pierre. En
effet, suite à la publication d’un rapport accablant, dans
lequel le prêtre est accusé de viols et d’agressions
sexuelles, d’autres personnes ont décidé de se confier sur
les agissements supposés de l’Abbé Pierre. Mais voilà que
le pape François a récemment fait une révélation
glaçante.

En effet, il a déclaré que le prêtre français était un
“véritable pêcheur”. « Les péchés publics sont publics. Et ils
doivent être condamnés. Par exemple, l’abbé Pierre : c’est
un homme qui a fait tant de bien, mais c’est aussi un terrible
pécheur », a-t-il déclaré.

Le Pape François indique que le Vatican était au courant des
agissements de l’Abbé Pierre

Selon nos confrères du Monde, le Vatican était
au courant des agissements de l’Abbé Pierre, et ce, depuis
de nombreuses années. « Je ne sais pas quand le Vatican l’a
appris. Je ne sais pas parce que je n’étais pas ici et ça ne m’est
pas venu à l’esprit d’effectuer une recherche sur cela ».

« Mais certainement, après la mort (de l’abbé Pierre, en
2007, NDLR), c’est sûr. Mais avant, je ne sais pas « , a-t-il
précisé. « C’est une honte », a-t-il
déclaré, demandant à être
« clairs sur ces faits » et à « ne pas les
dissimuler ».

Le prêtre protégé pour la création
d’Emmaüs ?

Une autre
personnalité religieuse importante a pris la parole récemment.
En effet, Véronique Margron, président de la Conférence des
religieux et religieuses de France, a précisé qu’« on ne peut
sérieusement imaginer une seconde que cela s’est fait à l’insu de
tout le monde. Sur une figure aussi connue, aussi publique, aussi
repérée, c’est impossible ».

En réalité, elle estime que le silence sur cette affaire a eu
pour but de « protéger la naissance de ce qui allait
s’appeler Emmaüs », a-t-elle déclaré. Depuis de nombreuses semaines maintenant, les témoignages
s’accumulent au sujet du prêtre : « L’Abbé Pierre me disait
qu’il voulait me rendre heureuse et remplacer le mari que je
n’avais plus« , lisent deux soeurs, de la lettre écrite par
leur maman dans les années 80  : « Il est passé
rapidement d’une aide charitable à des faits d’abus
sexuels. Il m’emmenait dans un appartement parisien dont
il avait la clef pour passer des nuits avec lui ». « Il se
masturbait devant moi et me demandait de lui faire des fellations »,
poursuit la lettre.