Le Journal du Dimanche (JDD), le mercredi 16 octobre 2024, a obtenu les procès-verbaux des trois intervenants impliqués dans l’émission Complément d’enquête sur Gérard Depardieu. Le lundi 21 octobre 2024, Le Parisien a révélé des informations après avoir consulté le rapport de l’huissier.
Des paroles inacceptables… Le jeudi 7 décembre 2023, France 2 a diffusé un épisode inédit de Complément d’enquête consacré à Gérard Depardieu. L’acteur de 75 ans, visé par trois plaintes pour viol, avait déclaré en regardant une petite fille sur un cheval : « Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue !« , avant de mentionner à son interlocuteur : « Tu vois, elle se gratte là ! ». Ces propos ont choqué de nombreux téléspectateurs et conduit plusieurs personnalités à lui tourner le dos.
Le mercredi 16 octobre 2024, le JDD a publié les procès-verbaux des trois personnes impliquées dans l’émission Complément d’enquête sur Gérard Depardieu. Selon les documents, les images montrant le père de Julie Depardieu avec une petite fille dans un haras seraient fausses, car aucune caméra ne le filmait à ce moment-là. Le magazine a déclaré : « La preuve de la manipulation est désormais irréfutable« .
Gérard Depardieu : « S’il la fait galoper, elle mouille »
Le lundi 21 octobre 2024, Le Parisien a pu consulter le rapport de l’huissier saisi en décembre dernier pour analyser les rushs de l’émission sur l’acteur. L’huissier s’est basé sur les rushs provenant de trois caméras. France Télévisions a également récupéré les images d’un caméscope pour vérifier que celles-ci n’avaient pas été altérées. L’expert a spécifié qu’il a vérifié « la synchronisation des images entre les différents fichiers en recoupant les séquences ».
L’huissier a analysé les deux tours de piste effectués par la fillette, sur une vidéo non coupée de 3m41. Il a découvert que la chaîne avait coupé une partie de la déclaration de l’acteur. À 2m26, Gérard Depardieu a dit : « Si jamais il galope, elle jouit ». À 2m31, il a ajouté : « Non, mais s’il la fait galoper, elle mouille, elle jouit, tu sais que celles qui font la route du sel, ou les folles qui sont à cheval, elles ont le clito qui frotte sur le haut de… sur le pommeau de la selle« .
Gérard Depardieu : « Tiens, il bande lui, c’est bien »
À 2m43, Gérard Depardieu a déclaré : « Elles jouissent énormément, c’est des grosses salopes ça. Dans la route du cheval ou même dans les chasses à courre à Gien, t’en as des paquets ». En voyant un cheval monté par un cavalier à 3m03, l’acteur a ajouté : « Tiens, il bande lui, c’est bien ».
Enfin, quelques instants plus tard, alors que la fillette effectuait son deuxième tour de piste, il s’est exclamé : « C’est bien ma fifille continue ! Tu vois, elle se gratte là ». Selon Le Parisien, « ces rushs seront de nouveau examinés par un expert, car vendredi, la cour d’appel de Paris a ordonné une expertise des images brutes tournées dans le haras, aux frais avancés de Gérard Depardieu ».
Des propos inacceptables… Jeudi 7 décembre 2023, France 2 diffusait un numéro inédit de Complément d’enquête consacré à Gérard Depardieu. Dans celui-ci, l’acteur de 75 ans visé par trois plaintes pour viol avait déclaré en regardant une petite fille sur un cheval : « Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue !« , avant de glisser à son interlocuteur : « Tu vois, elle se gratte là ! ». Si de nombreux téléspectateurs avaient été choqués par ces propos, de nombreuses personnalités lui avaient également tourné le dos.
Mercredi 16 octobre 2024, le JDD a mis la main sur les procès-verbaux des trois protagonistes à l’origine du Complément d’enquête consacré à Gérard Depardieu. Ainsi, les images du père de Julie Depardieu avec une petite fille dans un haras n’auraient « jamais existé ». En effet, il n’y avait aucune caméra braquée sur lui lors de cette scène. « La preuve de la manipulation est désormais irréfutable », a assuré le magazine.
Gérard Depardieu : « S’il la fait galoper, elle mouille »
Lundi 21 octobre 2024, Le Parisien a pu consulter le rapport de l’huissier saisi en décembre dernier pour analyser les rushs du numéro de Complément d’enquête consacré à l’acteur. Celui-ci a pu s’appuyer sur les rushs de trois caméras. France Télévisions a également récupéré les images d’un caméscope qui permet de s’assurer que les images n’ont pas été trafiquées comme l’a précisé l’huissier, qui a vérifié « la synchronisation des images entre les différents fichiers par recoupement des séquences ».
L’huissier a isolé les deux tours de piste réalisés par la fillette, soit sur une vidéo non coupée de 3m41. Il a alors découvert que la chaîne avait coupé une partie de la tirade de l’acteur. À 2m26, celui-ci a déclaré : « Si jamais il galope, elle jouit ». À 2m31, il a ajouté : « Non, mais s’il la fait galoper, elle mouille, elle jouit, tu sais que celles qui font la route du sel, ou les folles qui sont à cheval, elles ont le clito qui frotte sur le haut de la… sur le pommeau de la selle ».
Gérard Depardieu : « Tiens, il bande lui, c’est bien »
À 2m43, Gérard Depardieu a déclaré : « Elles jouissent énormément, c’est des grosses salopes ça. Dans la route du cheval ou même dans les chasses à courre à Gien, t’en as des paquets ». En voyant un cheval monté par un cavalier à 3m03, l’acteur a lâché ensuite : « Tiens, il bande lui, c’est bien ».
Enfin, c’est quelques secondes plus tard, alors que la fillette faisait son deuxième tour de piste qu’il s’est exclamé : « C’est bien ma fifille continue ! Tu vois, elle se gratte là ». Comme l’a rapporté Le Parisien, « ces rushs vont être à nouveau analysés par un expert, puisque vendredi, la cour d’appel de Paris a ordonné une expertise des images brutes tournées dans le haras, ‘aux frais avancés de Gérard Depardieu' ».
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