Preuves accablantes: un reportage choc bidonné pour enfoncer Gérard Depardieu ?

Découvrez les révélations sur le reportage controversé sur Gérard Depardieu

Le 16 octobre 2024, le Journal du Dimanche (JDD) a mis la main sur les procès-verbaux des acteurs clés du Complément d’enquête consacré à Gérard Depardieu. Cette émission-choc, diffusée sur France 2 en décembre dernier, aurait-elle été manipulée pour discréditer l’acteur ?


Des déclarations qui ont suscité une vague d’indignation… Le 7 décembre 2023, France 2 diffusait un épisode inédit de Complément d’enquête consacré à Gérard Depardieu. L’acteur, visé par trois accusations de viol, avait tenu des propos choquants en commentant une jeune fille sur un cheval : « Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue! », avant d’ajouter de manière déplacée : « Tu vois, elle se gratte là! ». Ces paroles ont profondément choqué de nombreux téléspectateurs, entraînant une vague de désapprobation envers l’acteur.

Le 20 décembre 2023, sur le plateau de C à vous, Emmanuel Macron avait réagi à cette affaire. Il avait souligné : « Il y a parfois des réactions disproportionnées face à des propos tenus. Je reste vigilant quant au contexte« , avant d’ajouter : « Je suis conscient des débats autour de certains passages du reportage (…) On peut accuser quelqu’un, il y a possiblement des victimes, mais il existe aussi une présomption d’innocence ».

Une preuve accablante remise en question

Le 16 octobre 2024, le JDD a obtenu les procès-verbaux des protagonistes impliqués dans le Complément d’enquête sur l’acteur. Selon ces documents, les images de Gérard Depardieu avec une jeune fille dans un haras n’auraient « jamais vu le jour ». En effet, aucune caméra ne le filmait lors de cette scène. Le JDD affirme : « L’évidence de la manipulation est désormais incontestable ».

Alors que Yann Moix avait dénoncé un montage final trompeur et que Julie Depardieu avait pointé du doigt des plans de coupe jugés suspects, le monteur, Emmanuel Baert, a avoué lors de son interrogatoire par la police : « La caméra n’était pas dirigée vers lui à ce moment-là ».

De multiples zones d’ombre à éclaircir

Anthony Dufour, fondateur de Hikari Productions, détentrice des images depuis 2018, aurait fait des déclarations contradictoires, affirmant n’avoir visionné que des extraits des rushs, mais assurant que les « moments les plus marquants ont été inclus dans le reportage ». Le JDD s’interroge : « Mais comment peut-il en être sûr s’il n’a pas tout visionné ? ».

L’enquête du JDD soulève un point encore plus troublant : « Le mystère entourant les rushs que la rédaction du JDD avait été la première à demander reste entier. Où se trouvent aujourd’hui ces bandes contenant environ vingt heures d’images ? L’intéressé lui-même semble avoir perdu leur trace !« .

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