Mauvaise nouvelle pour Cauet ! Selon les informations de BFMTV, l’ex-animateur de NRJ ne recevra pas les 4,5 millions d’euros qu’il avait réclamés à la radio pour la résiliation de son contrat.
En quête non seulement de reconnaissance, mais aussi d’une compensation financière, la démarche de l’animateur a été vaine. Mis en examen le 24 mai par un juge d’instruction pour des viols perpétrés sur quatre femmes, dont trois étaient mineures, entre 1997 et 2014, à l’âge de 52 ans, il avait formulé des demandes d’indemnisation à l’encontre de NRJ après son éviction.
Malheureusement pour lui, ses attentes resteront insatisfaites. Selon les informations de BFMTV datant du vendredi 15 novembre, la cour d’appel de Paris a donné gain de cause à NRJ. Face à l’ex-animateur vedette qui réclamait 4,5 millions d’euros d’indemnités pour la résiliation de son contrat, la cour d’appel lui a opposé un refus cinglant. Cette décision représente un revers pour celui qui affirme également être victime de harcèlement en ligne, de diffamation et de tentative d’extorsion de fonds.
L’avocat de Cauet indigné : « un manquement aux valeurs primordiales »
Interrogé après ce jugement, Frédéric Lamoureux, l’avocat de Sébastien Cauet, a opté pour la stratégie judiciaire de communication. « Ce verdict met en évidence les dérives d’un système où la pression médiatique semble dorénavant l’emporter sur les principes fondamentaux du droit, » a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé après l’annonce de la décision de la cour.
Profondément bouleversé, il a également critiqué vertement une justice qui, selon lui, « se contente ici de constater les dommages sans défendre pleinement des valeurs essentielles, telles que l’obligation de respecter les contrats. »
La représentante des plaignantes réagit également
L’avocate des victimes de l’homme désormais banni de la radio a également réagi. Lors d’une intervention sur BFMTV, elle a évoqué le soulagement ressenti par ses clientes, la plupart d’entre elles ayant subi des faits désormais prescrits. « Elles ont éprouvé un grand soulagement. (…) Elles prennent conscience de la force de leur témoignage (…) Elles mesurent l’importance pour elles d’avoir déposé plainte, malgré la prescription », a-t-elle déclaré.
De son côté, Cauet insiste sur l’idée d’un complot visant à « ruiner [sa] carrière et [lui] extorquer de l’argent ». L’avocate réfute ces propos en rappelant que ses clientes ne se connaissent pas entre elles et n’ont jamais eu de contact. Dans ce contexte, l’hypothèse d’un complot paraît donc difficilement crédible.