Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon forcée de s'expliquer -

Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, contre-attaque après les critiques de son interview chez Sud Radio

À peine un mois après son sacre, Angélique Angarni-Filopon se retrouve au cœur d’une polémique. Le 8 janvier 2025, ses déclarations sur Charlie Hebdo ont suscité une avalanche de réactions indignées. Notamment, Julien Odoul, du Rassemblement national, a exprimé son incompréhension quant au fait que la reine de beauté n’ait pas affiché son soutien à Charlie Hebdo lors de son passage sur Sud Radio.

« Mmmm, je ne me prononce pas », a-t-elle répondu à Gilles Ganzmann. Face à son insistance « Mais vous pourriez dire oui. Pensez-vous que en France nous avons le droit au blasphème, à la liberté d’expression ? », elle a préféré conclure : « Je préfère ne pas m’exprimer. Non… »

Une fois que le député d’extrême droite a relayé l’information sur les réseaux sociaux, les commentaires ont fusé. On a pu lire des réactions telles que « Une honte », « Ce n’est pas ma Miss France« , « Et ça ça représente la France », « Bientôt candidate NFP », « Elle devrait être destituée de son titre ! »

Et puis, ce 10 janvier 2025, Angélique Angarni-Filopon a pris la parole pour apporter des éclaircissements. Concernant son passage à la radio, elle a expliqué : « Peut-être que c’était maladroit mais en tant que Miss France, je dois rester neutre sur certains sujets afin d’éviter toute ambiguïté et toute controverse ».

Elle a poursuivi en disant : « Mais je comprends que mon absence de réaction sur ce sujet aussi délicat ait pu susciter autant de réactions. À ceux qui ont déformé ses propos, elle a déclaré : « Bien entendu, il serait absurde de penser que je pourrais soutenir des actes aussi barbares qui laissent des familles en deuil« .

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Une condamnation des attaques à la liberté

Dix ans après l’effroyable attentat contre le journal satirique, qui a fait douze morts et onze blessés, dont quatre gravement, Angélique Angarni-Filopon a choisi ses mots avec soin. En effet, le 7 janvier 2015, ce sont non seulement les cinq dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, qui ont été visés, par les frères Chérif et Saïd Kouachi, armés de kalachnikov.

Elle a affirmé : « Charlie Hebdo aborde des questions cruciales et bien sûr, la liberté d’expression est fondamentale en France ». Elle a conclu en déclarant : « Je condamne fermement ces actes terroristes qui constituent une attaque contre les valeurs fondamentales de notre société, telles que la liberté, la tolérance et le respect ».