Situé dans le Gers, le château d’Esclignac, ancienne propriété des célèbres frères Bogdanoff, se trouve dans un état de délabrement avancé. Face à cette situation alarmante, la mairie de Monfort envisage de prendre des mesures drastiques.
L’édifice historique, acquis par Igor et Grichka Bogdanoff en 1986, se détériore à vue d’œil depuis le décès des jumeaux stars. En effet, emportés par le Covid-19 entre décembre 2021 et janvier 2022, les frères ont laissé derrière eux un héritage architectural en péril. Le maire de Monfort, Régis Lagardère, tire la sonnette d’alarme face à l’état préoccupant du bâtiment.
Un château en péril imminent
La situation du château d’Esclignac ne cesse de s’aggraver. La toiture éventrée, les poutres de charpente effondrées et les nombreuses vitres brisées ne sont que la partie visible de l’iceberg. Le maire de Monfort s’inquiète particulièrement de l’élargissement du trou dans la toiture survenu l’hiver dernier. « On a peur de le retrouver complètement effondré« , confie-t-il à la presse locale. Cette dégradation rapide pourrait bien conduire à une mesure radicale : un arrêté de péril.
De surcroît, une réunion cruciale est prévue entre la mairie, la sous-préfecture de Condom et le service d’incendie et de secours du Gers. L’objectif est clair : discuter de l’avenir du château et envisager les options permettant de le sauvegarder.
Un blocage successoral aux lourdes conséquences
La principale raison de cette situation désastreuse réside dans un imbroglio juridique. En effet, la succession des frères Bogdanoff n’est toujours pas réglée, ce qui empêche toute initiative de rénovation. Pas moins de 11 héritiers potentiels ont été identifiés, complexifiant davantage la situation. Ce blocage administratif a des conséquences directes sur l’état du château, qui se dégrade un peu plus chaque jour.
Par ailleurs, le coût des travaux nécessaires à la sauvegarde du bâtiment s’avère astronomique. Le maire estime qu’il faudrait débourser environ 2 millions d’euros pour des travaux de préservation basiques. Toutefois, pour une rénovation complète incluant la réfection de la toiture, l’addition pourrait s’élever à près de 10 millions d’euros. Un montant colossal qui soulève de nombreuses interrogations quant à l’avenir de ce patrimoine en péril.
L’édifice historique, acquis par Igor et Grichka Bogdanoff en 1986, se détériore à vue d’œil depuis le décès des jumeaux stars. En effet, emportés par le Covid-19 entre décembre 2021 et janvier 2022, les frères ont laissé derrière eux un héritage architectural en péril. Le maire de Monfort, Régis Lagardère, tire la sonnette d’alarme face à l’état préoccupant du bâtiment.
Un château en péril imminent
La situation du château d’Esclignac ne cesse de s’aggraver. La toiture éventrée, les poutres de charpente effondrées et les nombreuses vitres brisées ne sont que la partie visible de l’iceberg. Le maire de Monfort s’inquiète particulièrement de l’élargissement du trou dans la toiture survenu l’hiver dernier. « On a peur de le retrouver complètement effondré« , confie-t-il à la presse locale. Cette dégradation rapide pourrait bien conduire à une mesure radicale : un arrêté de péril.
De surcroît, une réunion cruciale est prévue entre la mairie, la sous-préfecture de Condom et le service d’incendie et de secours du Gers. L’objectif est clair : discuter de l’avenir du château et envisager les options permettant de le sauvegarder.
Un blocage successoral aux lourdes conséquences
La principale raison de cette situation désastreuse réside dans un imbroglio juridique. En effet, la succession des frères Bogdanoff n’est toujours pas réglée, ce qui empêche toute initiative de rénovation. Pas moins de 11 héritiers potentiels ont été identifiés, complexifiant davantage la situation. Ce blocage administratif a des conséquences directes sur l’état du château, qui se dégrade un peu plus chaque jour.
Par ailleurs, le coût des travaux nécessaires à la sauvegarde du bâtiment s’avère astronomique. Le maire estime qu’il faudrait débourser environ 2 millions d’euros pour des travaux de préservation basiques. Toutefois, pour une rénovation complète incluant la réfection de la toiture, l’addition pourrait s’élever à près de 10 millions d’euros. Un montant colossal qui soulève de nombreuses interrogations quant à l’avenir de ce patrimoine en péril.