Nathalie Marquay a évoqué sa lutte contre la leucémie et ses obstacles pour devenir mère.
« On ne me donnait pas un mois à vivre. » raconte Nathalie Marquay-Pernaut, relatant sa découverte de la leucémie à l’âge de 30 ans en 1997.
L’ancienne Miss France a partagé son récit sur Franceinfo le mardi 4 février 2025. Avant de se marier avec Jean-Pierre Pernaut, père de ses deux enfants, Nathalie Marquay-Pernaut a affronté une épreuve difficile face à la maladie.
Nathalie Marquay parle de sa leucémie : une expérience proche de la mort
A l’époque, Nathalie Marquay résidait en Martinique avec son partenaire. Lorsqu’elle est tombée malade, elle n’a pas immédiatement identifié la cause. « J’ai consulté 8 médecins avant d’obtenir le diagnostic de ma maladie, on me croyait atteinte de la dengue. Après 8 jours, alors que la dengue aurait dû disparaître, je me sentais toujours aussi mal. » a-t-elle témoigné.
La mère de Lou Pernaut s’est ensuite rendue chez un énième médecin sur l’île. « J’avais 5 de tension, 41°C de fièvre… Mais inexplicablement, j’ai trouvé une force en moi. » a-t-elle partagé. Une infirmière lui a suggéré de faire une prise de sang. « Oh mon Dieu, mais heureusement que vous êtes venue me consulter! » s’est exclamée la professionnelle de santé après avoir analysé les résultats sanguins. « Il était impératif de se rendre urgemment à l’hôpital car je manquais pratiquement de sang. Si je m’étais attardée une ou deux heures de plus chez moi, j’aurais succombé ».
La femme de Jean-Pierre Pernaut a refusé une greffe
Rapatriée en urgence à Paris, Nathalie Marquay a été prise en charge par l’hôpital Gustave-Roussy, le principal centre de traitement des cancers en Europe. « Initialement, on ne me donnait pas un mois à vivre et pourtant je suis toujours là.« affirme l’ex-Miss. Malgré la nécessité de traiter son cancer, elle a rejeté l’idée d’une opération chirurgicale qui l’aurait privée de maternité.
« J’ai refusé la greffe de moelle car cela m’aurait rendue totalement stérile, les médecins – et mes parents – me considéraient complètement folle, me disant que je me dirigeais vers le suicide. Au fond de moi, je savais que si j’acceptais la greffe, j’aurais péri car je voulais avoir des enfants, mon objectif était clair. » a encore expliqué la veuve de Jean-Pierre Pernaut. Aujourd’hui, elle se sent « en pleine forme » grâce à « une étoile chanceuse au-dessus de sa tête. »