La controverse autour de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG
Avec ses nombreuses casquettes, Nasser Al-Khelaïfi pèse un poids important au sein du football français, un peu trop pour certains. Si le président du PSG est un personnage clivant, il peut compter sur le soutien du président de la LFP, Vincent Labrune.
Depuis le rachat du Paris Saint-Germain par QSI en 2011, Nasser Al-Khelaïfi s’est installé dans le paysage du football français et européen. Propulsé au poste de président du club de la capitale, le dirigeant qatari est depuis devenu membre du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) et président de l’ECA, l’association européenne des clubs.
Al-Khelaïfi accusé de conflits d’intérêts
Cette succes story ne plaît pas à tout le monde, notamment en France. Dans son édition du jour, L’Equipe révèle que plusieurs dirigeants du football français estiment que le patron du PSG dispose d’un poids beaucoup trop important, malgré des accusations de conflits d’intérêts entre son statut de président du PSG, celui de patron du conseil d’administration de beIN Media Group et son rôle au sein de la LFP.
Dans un communiqué en juillet, le président de l’OL, John Textor, avait ciblé «NAK» sans le nommer en dénonçant «les conflits d’intérêts évidents en France, les relations entre les clubs, la Ligue, les diffuseurs de télévision et la représentation des instances dirigeantes européennes, trop influencées par un petit groupe de personnes» . Les conflits d’intérêts du Qatari ont aussi été pointés plus récemment par les sénateurs dans leur rapport sur la financiarisation du football.