Le jeudi 12 septembre 2024, François Hollande a fait une apparition remarquée sur le plateau de l’émission C à vous, où il est revenu sur l’affaire touchant l’Abbé Pierre.
Ce jeudi 12 septembre 2024, François Hollande était l’invité de l’émission C à vous diffusée sur France 5. L’ancien président de la République, désormais député, a abordé divers sujets, notamment les accusations de viols et d’agressions sexuelles émises par plusieurs femmes à l’encontre de l’Abbé Pierre. En conséquence, de nombreux établissements publics retirent désormais le nom de l’Abbé Pierre de leurs façades.
Interrogé à ce propos, l’homme politique a exprimé son opinion. Ébranlé par cette affaire, le mari de Julie Gayet tient avant tout à ce que la fondation portant toujours le nom de l’Abbé Pierre soit préservée. « Il s’agit de retirer, tout en protégeant l’institution, car la fondation représente des milliers de femmes et d’hommes qui s’investissent au quotidien ».
François Hollande s’exprime sur l’affaire impliquant l’Abbé Pierre
François Hollande souligne que cette institution ne doit pas porter les stigmates des accusations portées contre son fondateur. « J’ai beaucoup échangé avec eux, et pour eux aussi, c’est une grande cruauté. Il est donc primordial de les protéger, de leur dire ‘vous n’êtes en rien liés à tout cela et vous êtes les héritiers d’une idée’. (…) Il faut préserver l’institution, le meilleur de ce qui a été réalisé en mettant de côté la personne, voire en l’effaçant de nos affiches publiques« .
Confronté aux accusations très graves visant l’Abbé Pierre, l’ancien chef de l’État exprime sa consternation : « Pour les personnes de ma génération, cette histoire est douloureuse, car il était une forme de héros de l’engagement ».
« C’est une douleur profonde »
Choqué par les témoignages des plaignants, François Hollande tient néanmoins à souligner le travail colossal accompli par les bénévoles : « Je parlais plus tôt de l’engagement de personnes qui, par un cri, un manifeste, une action, une institution, transforment la vie des plus démunis. C’est une douleur, mais quand on en prend connaissance très tardivement. »
« Et c’est là le problème, il y a eu des comportements inacceptables, des agressions, peut-être même davantage. Oui, je pense qu’il est nécessaire de supprimer toute référence à cet homme dans sa vie privée, qui s’est comporté, et pas seulement dans sa sphère intime, de manière, pour le moins, déplorable, voire pire ». a-t-il confié.
Ce jeudi 12 septembre 2024, François Hollande était l’invité de l’émission C à vous diffusée sur France 5. L’ancien président de la République, désormais député, a abordé divers sujets, notamment les accusations de viols et d’agressions sexuelles émises par plusieurs femmes à l’encontre de l’Abbé Pierre. En conséquence, de nombreux établissements publics retirent désormais le nom de l’Abbé Pierre de leurs façades.
Interrogé à ce propos, l’homme politique a exprimé son opinion. Ébranlé par cette affaire, le mari de Julie Gayet tient avant tout à ce que la fondation portant toujours le nom de l’Abbé Pierre soit préservée. « Il s’agit de retirer, tout en protégeant l’institution, car la fondation représente des milliers de femmes et d’hommes qui s’investissent au quotidien ».
François Hollande s’exprime sur l’affaire impliquant l’Abbé Pierre
François Hollande souligne que cette institution ne doit pas porter les stigmates des accusations portées contre son fondateur. « J’ai beaucoup échangé avec eux, et pour eux aussi, c’est une grande cruauté. Il est donc primordial de les protéger, de leur dire ‘vous n’êtes en rien liés à tout cela et vous êtes les héritiers d’une idée’. (…) Il faut préserver l’institution, le meilleur de ce qui a été réalisé en mettant de côté la personne, voire en l’effaçant de nos affiches publiques« .
Confronté aux accusations très graves visant l’Abbé Pierre, l’ancien chef de l’État exprime sa consternation : « Pour les personnes de ma génération, cette histoire est douloureuse, car il était une forme de héros de l’engagement ».
« C’est une douleur profonde »
Choqué par les témoignages des plaignants, François Hollande tient néanmoins à souligner le travail colossal accompli par les bénévoles : « Je parlais plus tôt de l’engagement de personnes qui, par un cri, un manifeste, une action, une institution, transforment la vie des plus démunis. C’est une douleur, mais quand on en prend connaissance très tardivement. »
« Et c’est là le problème, il y a eu des comportements inacceptables, des agressions, peut-être même davantage. Oui, je pense qu’il est nécessaire de supprimer toute référence à cet homme dans sa vie privée, qui s’est comporté, et pas seulement dans sa sphère intime, de manière, pour le moins, déplorable, voire pire ». a-t-il confié.