Un proche de Gérard Depardieu décrit avec véhémence l’une des accusatrices de l’acteur dans un documentaire diffusé sur BFM TV.
Mis en examen pour viol et ciblé par plusieurs plaintes pour violences sexuelles, **Gérard Depardieu** a rendez-vous avec la justice. L’acteur âgé de 75 ans comparaîtra au tribunal correctionnel de Paris **ce lundi 28 octobre 2024**. L’information a été confirmée par son avocat, Me Jérémy Assous, à nos confrères de France Info.
Pour rappel, deux femmes accusent celui que l’on surnomme « le monstre du cinéma français » d’agressions sexuelles. Les faits se seraient déroulés sur le tournage d’un film réalisé par Jean Becker, *Les volets verts*, en 2021. Il s’agit de l’une des assistantes réalisateur du cinéaste et d’une décoratrice engagée par la production du long-métrage.
Affaire Gérard Depardieu : une accusatrice insultée par un ami de l’acteur
Elle a été la première à prendre la parole contre Gérard Depardieu. **Charlotte Arnould** a porté plainte contre ce dernier il y a quatre ans déjà pour des faits remontant à 2018. L’actrice a déclaré avoir été victime de deux viols commis par le septuagénaire à son domicile parisien. Son témoignage accablant n’a cependant pas convaincu certains proches de l’homme mis en cause dans l’affaire.
C’est le cas d’un certain **Michel Pilorgé**. Dans le documentaire *Gérard Depardieu, la fin du silence*, diffusé ce 25 octobre sur BFM TV, cet ami de l’acteur n’a pas des mots tendres à son égard : « *Elle est frustrée comme une petite fille qui trépigne […] Elle voulait simplement se faire reconnaître par rapport à un truc qui est très au-dessus d’elle* ». Charlotte Arnould n’a pas réagi officiellement à ces propos.
Affaire Gérard Depardieu : que risque l’acteur ?
Selon nos confrères de BFMTV, le Code pénal stipule que « *les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende* ». Le site du service public précise que l’accusé peut encourir une peine allant jusqu’à deux ans supplémentaires assortie de « 100.000 euros d’amende si des circonstances aggravantes sont retenues ».
« *Par exemple si l’agression est commise par un ascendant ou par toute autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait ou par une personne qui abuse de l’autorité que lui confère ses fonctions* », complète BFMTV. Selon Jérémie Assous, les plaignantes auraient révélé leur but « *à travers les demandes d’indemnisation des parties civiles : s’enrichir de 6 000 à 30 000 euros* ».