Accusations graves de viol : la victime présumée parle de beaucoup d’argent, XV de France

De graves accusations ont été portées à l’encontre d’Hugo Auradou et Oscar Jegou. Lors de la tournée de l’équipe de France de rugby en Argentine, ces deux sportifs auraient agressé sexuellement une femme de 39 ans dans leur chambre d’hôtel à Mendoza, après une soirée arrosée après le match. Mis en examen pour viols aggravés en Argentine le 12 juillet, les deux joueurs ont finalement pu rentrer en France discrètement le 4 septembre.

Le jeudi 5 septembre 2024, lors d’une interview accordée à l’AFP, la victime présumée, âgée de 39 ans, s’est exprimée sur son ressenti. « Je me sens abandonnée par la justice de Mendoza. Je suis traitée comme une criminelle alors que je suis la victime« , a-t-elle déploré, soulignant que « l’argent peut tout changer, la France a déployé des moyens importants pour les faire sortir du pays, et cela a fonctionné ».

Hugo Auradou et Oscar Jegou, prochainement jugés ?

Affirmant que la justice divine prendra le relais, la victime présumée a déclaré : « Le jugement divin les attend, Dieu sait les actes qu’ils ont commis. Je suis convaincue que la justice sera rendue, socialement, car mon témoignage est sincère et honnête ».

Lors de cet entretien, la jeune femme a raconté sa rencontre avec Hugo Auradou en boîte de nuit, et comment elle s’est retrouvée dans sa chambre d’hôtel avec l’intention de boire. Voyant qu’il n’y avait pas d’alcool, elle a voulu partir, mais aurait été retenue violemment. « Quand il m’a agrippée avec force, je me suis sentie incapable de refuser quoi que ce soit. Je n’avais plus la possibilité de m’en aller », a-t-elle expliqué.

Hugo Auradou et Oscar Jegou, deux figures troublantes du monde du rugby français

Affirmant avoir été victime d’abus de la part des deux sportifs de 21 ans, la femme a déclaré : « Ils m’ont agressée et doivent en assumer les conséquences. Une peine minimale de 20 ans de prison est nécessaire« , ajoutant : « Ce ne sont pas des héros, ce sont des individus néfastes pour le rugby français ».

Elle a également révélé souffrir de stress post-traumatique et devoir suivre « une rééducation intense pour les jambes, les genoux, les mollets, avec plus de 60 séances de kinésiologie« . Elle a exprimé sa colère envers le gouvernement, le manque d’impartialité de la justice et des ordres venant d’en haut, tout en insistant sur le fait qu’elle se bat pour ses deux enfants.